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Mission

Le Japon sera le deuxième pays à envoyer un des siens sur la Lune, une conquête hautement diplomatique

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Le choix de Joe Biden, annoncé ce mercredi 10 avril, vient mettre un terme à un suspense grandissant, alors que l’Europe espérait également rafler la mise.
Joe Biden et le Fumio Kishida, le Premier ministre japonais, à Washington, le 10 avril. (Evelyn Hockstein/REUTERS)
publié le 11 avril 2024 à 14h47

Les Américains ont posé le pied sur la Lune en premier, on le saura. Et pas qu’un seul pied d’ailleurs. Il y a eu le premier Américain civil (Neil Armstrong) et le premier Américain militaire (Buzz Aldrin) en 1969, puis le premier scientifique (Harrison Schmitt) en 1972… D’ici deux ans, on attend le premier Noir américain et la première femme américaine dans le cadre de la mission Artemis 3. Ce sont autant de petits pas pour les Etats-Unis, mais où est le grand bond pour le reste de l’humanité ? Qui sera le deuxième pays au monde à poser ses bottes sur le sol lunaire ?

On le sait désormais : c’est le Japon. «Deux astronautes japonais se joindront aux futures missions américaines, et l’un d’eux deviendra le premier non-Américain de l’histoire à atterrir sur la Lune», a annoncé le président des Etats-Unis, Joe Biden, ce mercredi 10 avril, interrompant enfin le suspense qui montait depuis plusieurs années.

Question hautement diplomatique

La question planait quasiment depuis que Donald Trump a ordonné à la Nasa, fin 2017, de renvoyer des astronautes sur la Lune. C’est une nouvelle ère de l’exploration du système solaire qui s’est ouverte ce jour-là : il allait falloir monter des équi