Elles sont souvent plus grandes et plus chaudes que la Terre. Elles sont abritées par une atmosphère riche en hydrogène, et recouvertes d’un immense océan d’eau liquide qui pourrait bien grouiller de vie microbienne. Et elles sont nombreuses : on en découvre de plus en plus grâce aux nouveaux télescopes spécialisés. Alors, si on leur donnait un nom ?
Trois chercheurs de l’institut d’astronomie de Cambridge ont une proposition : on pourrait appeler «planètes hycéennes» ces mondes éloignés du système solaire et assez humides pour accueillir la vie. Ils écrivent hycean en anglais : sans doute une contraction d’«hydrogène» et d’«océan» ? Dans une étude tout juste publiée par l’Astrophysical Journal, les trois astronomes décrivent ce qu’ils considèrent comme une nouvelle classe de planètes habitables.
Etiquettes
C’est qu’on commence à en connaître une sacrée collection, d’exoplanètes… On en recense officiellement 4 512 à l’heure actuelle, dont l’existence est prouvée. Il est grand temps d’affiner leur classification, de leur coller des étiquettes et de les ranger dans des tiroirs selon leurs caractéristiques. Il y a des planètes rocheuses et des gazeuses, des naines et des géantes, des glacées et des brûlantes. Certaines ont un climat extrême où