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L’Europe choisit une mission vers Vénus en 2030, et ses nouveaux horizons pour 2050

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L’Agence spatiale européenne a sélectionné une mission pour comprendre comment cette planète voisine est devenue si différente de la Terre, en choisissant trois grands thèmes pour l’exploration spatiale future, des lunes de planètes géantes aux premiers instants de l’univers.
Vue de la sonde EnVision survolant Vénus dans les années 2030. (VR2Planets. Damia Bouic. ESA/Image VR2Planets. Damia Bouic. ESA)
publié le 16 juin 2021 à 11h31

Et de trois ! Alors que la Nasa a dévoilé début juin deux projets de missions spatiales vers Vénus, voilà que l’Agence spatiale européenne (ESA) lui emboîte le pas. Son Comité du programme scientifique, réuni pour choisir les prochains voyages européens dans l’espace parmi plusieurs dossiers candidats, a retenu la mission EnVision pour rendre visite à la planète voisine de la Terre, située à une distance moyenne de 42 millions de kilomètres. Lancée entre 2031 et 2033 à bord d’une fusée Ariane 6, la sonde mettra quinze mois à rejoindre Vénus. «Avec les missions Vénus récemment annoncées et dirigées par la Nasa, nous disposerons d’un programme scientifique extrêmement complet sur cette planète énigmatique pour une bonne partie de la prochaine décennie», se félicite Günther Hasinger, directeur de la Science de l’ESA. Voilà de quoi rééquilibrer un peu l’intérêt scientifique pour notre autre voisine, après la déferlante de missions visant Mars en ce moment même.

Un océan et des volcans sur Vénus ?

EnVision sera un orbiteur, c’est-à-dire une sonde qui rester