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Etats-Unis

Nouvelle vague de licenciements au sein du Jet Propulsion Laboratory, emblématique laboratoire de la Nasa

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Après avoir déjà dû couper dans ses effectifs en début d’année, le prestigieux JPL, notamment chargé des missions de rovers sur les autres planètes, a annoncé mardi 12 novembre 325 nouvelles suppressions de postes.
Le vaisseau de la mission Europa Clipper de la Nasa, dans la salle blanche du Jet Propulsion Laboratory de Pasadena (Californie), le 11 avril 2024. (Frederic J. Brown/AFP)
publié le 14 novembre 2024 à 18h37

Le Jet Propulsion Laboratory de la Nasa traverse une mauvaise passe. Responsable des plus importantes missions spatiales dans le système solaire – et notamment de tous les rovers qui ont foulé le sol martien –, le «JPL» a annoncé mardi 12 novembre le licenciement d’environ 5 % de ses effectifs, soit 325 personnes. Un coup d’autant plus dur qu’il s’agit de la deuxième vague de dégraissage de l’année, puisque 530 employés et 40 contractuels avaient déjà été licenciés au mois de février.

Créé dès 1936 par des passionnés qui planchaient sur les premiers moteurs-fusées, le JPL a d’abord été sollicité par l’armée américaine pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Le laboratoire a ensuite permis de mettre en orbite le tout premier satellite artificiel des Etats-Unis (Explorer 1) début 1958, en construisant à la fois le satellite et les étages supérieurs de la fusée, et en organisant le suivi après le décollage. De quoi acquérir un rôle de pionnier incontournable dans le secteur spatial en pleine éclosion. Le JPL est rattaché dès 1958 à l’agence spatiale américaine nouvellement créée, la Nasa, et cette dernière n’a depuis plus cessé de compter sur ses ingénieurs pour repousser les frontières de l’exploration humaine.

Dans les années 60, le Jet Propulsion Laboratory a développé les sondes Surveyor qui ont réussi les premiers alunissages en douceur, puis les sondes Mariner pour survoler Mars et Vénus… Il envoie