A midi (heure de Paris), il enfilait sa combinaison. A 14 heures, il est sorti dans le vide spatial en passant par le sas de la station spatiale internationale (ISS). Puis il s’est laissé emmener sur son site de travail par le grand bras robotique de la station – une perche articulée de 17 mètres nommée «Canadarm» –, et il a pu commencer à préparer son job du jour à 14 h 30. Le temps d’effectuer toutes les tâches prévues et de revenir au sas, il ne sera pas rentré à la maison avant 20 heures. Sans doute épuisé, mais avec le sentiment du devoir accompli. Car si tout se passe bien, l’ISS pourra compter ce soir sur deux panneaux solaires flambant neufs de nouvelle génération.
Remplacement et modernisation d’équipements
Voilà déjà presque deux mois que Thomas Pesquet a retrouvé l’ISS pour la deuxième mission de sa carrière, nommée «Alpha», et ce mercredi est le jour de sa première «sortie extra-véhiculaire» (EVA). L’astronaute français a jailli dans l’espace aux côtés de son collègue américain Shane Kimbrough, qu’il connaît bien puisqu’ils ont déjà collaboré il y a quatre ans lors du premier voyage spatial de Pesquet. A l’époque, Kimbrough était vétéran et le petit frenchy un vrai débutant. Ils étaient