A l’occasion du 80e anniversaire du Débarquement qui se déroule ce jeudi 6 juin, de l’Angleterre à la Normandie, «Libération» a compilé les instants forts des cérémonies de commémorations du 6 juin 1944.

Plus de 150 000 soldats alliés vont déferler sur les cotes. De Sword à Omaha Beach, quels sont les détails de cette journée qui a changé le cours de la guerre ? «Libération» revient heure par heure sur les étapes clés du Débarquement.

A l’occasion du 80e anniversaire du débarquement, Libération raconte l’histoire d’un reportage audio réalisé le 6 juin 1944. L’enregistrement, perdu durant des années, a été retrouvé dans une cave en 2019.

Comment expliquer que le Débarquement en Normandie a subi une américanisation de sa mémoire, au détriment de celle du Royaume-Uni ?

Les rapports d’un garde suisse chargé du maintien de l’ordre sur l’avenue parisienne montrent que ce lieu, propice aux larcins, permettait la rencontre entre aristocrates et gens du peuple.

Le travail de l’historienne Nina Valbousquet met au jour le bilan sinistre de l’action du Saint-Siège lors de la Seconde Guerre mondiale.

Après la découverte de mains rouges peintes sur le mur des Justes à Paris le 14 mai, les interprétations sur les radios et télévisions se sont multipliées pour dénoncer un acte antisémite.

Face au candidat républicain le héros à la cape n’est peut-être pas hors jeu.

Pour l’historien Pierre Singarévélou, la «décolonisation» du droit implique d’examiner la «colonialité» qui se loge encore dans nos pratiques juridiques.

La crise en Nouvelle-Calédonie confronte la France à la réalité encore inaperçue d'un nouveau monde qui nous oblige à ouvrir le pacte républicain, plaide l’écrivain martiniquais.

Alors que la forme Etat-nation semble à l’agonie, il est urgent d’imaginer une nouvelle appartenance politique qui lie chaque être humain à la totalité des vivants et de la planète et non à une seule portion de celle-ci.

Rencontre avec le rédacteur en chef de la revue «Nature» qui vient de publier en France «Une (très) brève histoire de la vie sur Terre».

En utilisant les «techniques de diagnostic par imagerie les plus avancées», des chercheurs italiens ont réussi à comprendre des papyrus ensevelis lors de l’éruption du Vésuve, il y a près de 2000 ans.

A Sciences-Po, des militants pour la Palestine ont exhibé leurs mains peintes en rouge et sont depuis accusés de reprendre un symbole antisémite. Auprès de CheckNews, les étudiants assurent qu’ils ne connaissaient pas cette référence.

Mis en cause par Vincent Duclert dans une interview à «Libération», le président de l’Institut François-Mitterrand, conteste les analyses de l’historien sur les massacres de 1994.

Ce sont les chaînes d’information en continu qui le disent. Mais comment peut-on sérieusement considérer une matinale bolloréenne comme un reflet du «pays réel», expression de Maurras reprise par Macron ?

Louise Francezon étudie à partir d’archives inexploitées l’image des agentes doubles de la Seconde Guerre mondiale à travers le prisme de leur «masculination» voulue ou imposée.

Le chef de l’Etat présidera ce mardi 16 avril une cérémonie de commémoration dans le village drômois, martyr de la Résistance honoré de l’ordre de la Libération. Une visite officielle inédite pour un président de la République.

Dans le village drômois complètement détruit en 1944, où Emmanuel Macron effectue mardi 16 avril une visite inédite, le souvenir du raid allemand contre le maquis occupe tout l’espace.

Dumas, Sand, Lamartine, Hugo… Au cœur des tempêtes révolutionnaires du XIXe siècle, les convictions et les revirements des écrivains nous éclairent sur notre époque.

Ce 13 avril se tient au Mémorial de la Shoah à Paris la lecture des 1 500 noms des déportés du convoi parti vers Auschwitz il y a 80 ans. Mais que peuvent la mémoire et l’enseignement de cette tragédie face au retour de l’antisémitisme ?

Le chef de l’Etat était ce dimanche 7 avril en Haute-Savoie et dans l’Ain pour faire vivre la mémoire de la Résistance française et rappeler le souvenir de la rafle de 44 enfants juifs dans une colonie de vacances.

A Izieu, ils seront sept survivants ce 6 avril à commémorer le 80e anniversaire de la rafle ordonnée par Barbie dans cette maison d’enfants. L’un des derniers à en être reparti Samuel Pintel, 87 ans a reçu «Libération», chez lui.

Samuel Pintel, 87 ans, l’un des derniers enfants à être parti sain et sauf de la maison d’Izieu avant la rafle, consacre sa vie à entretenir la mémoire de ses 44 camarades déportés et exterminés parce que nés juifs.

L’historien Carlo Greppi dresse, dans «Un homme sans mots», biographie à la première personne, le portrait de celui qui a aidé l’écrivain italien Primo Levi à Auschwitz.

La plus haute juridiction administrative française a estimé jeudi 28 mars que le périmètre classé existant correspond bien aux données scientifiques, écartant un recours qui évoquait un autre lieu pour cet affrontement.

La députée écologiste Sabrina Sebaihi défend, ce jeudi 27 mars, une résolution visant à «condamner» les crimes perpétrés durant une manifestation organisée par le FLN, où plusieurs dizaines d’Algériens furent tuées par la police.

L’historienne Sophie Baby détaille les raisons pour lesquelles les tortionnaires de l’époque franquistes bénéficient toujours de l’impunité.

Le journal intime du résistant arménien récemment entré au Panthéon montre qu’il serait né en 1909 et non en 1906. Il avait menti sur son âge pour pouvoir obtenir un permis de travail en France, pays où il rêvait de vivre.

Entretien avec l’autrice des «Doigts coupés».

Le poète communiste et arménien est entré au Panthéon mercredi au côté de son épouse, Mélinée, et de 22 autres résistants étrangers. Lors de la cérémonie, Emmanuel Macron a retracé «l’odyssée du XXe siècle» de la figure de l’Affiche rouge.

Poète communiste et arménien, Missak Manouchian est une icône de la Résistance en France. A lui et à son épouse Mélinée, également résistante, la nation rend hommage ce mercredi 21 février, 80 ans exactement après son exécution.

Des descendants de membres du groupe dirigé par le résistant arménien, auquel la nation rend hommage ce mercredi 21 février, et des personnalités politiques de gauche dénoncent la participation du parti d’extrême droite à la cérémonie.

Depuis la Révolution, la cérémonie fait office de baromètre de la mémoire républicaine. Mais cette canonisation des «grands hommes» témoigne d’une conception dépassée de l’histoire, ignorant les luttes populaires et collectives.

Résistants et élèves du lycée Anatole-le-Braz, Georges Geffroy, Yves Salaün et Pierre Le Cornec avaient 18 ans lorsqu’ils ont été fusillés au Mont-Valérien.

Attention à la confusion permanente de grands discours creux. Les 23 résistants fusillés au Mont-Valérien ne sont pas morts pour la «loi immigration», la fin du droit du sol ou la destruction des services publics…

Effacé derrière Missak Manouchian et l’Affiche rouge, l’ouvrier, footballeur, militant antifasciste et immigré italien est pourtant une figure majeure de l’histoire populaire. Il demeure aujourd’hui un symbole fort du Red Star.

Mercredi 21 février, la nation rendra solennellement hommage à Missak et Mélinée  Manouchian, quatre-vingts ans après la mort du résistant communiste. Une décision du Président qui ne fait pourtant pas l’unanimité.

La cheffe de file du RN a dénoncé ce lundi 19 février les «propos outrageants du président de la République», qui s’était dit personnellement défavorable à la présence du parti à l’hommage au résistant communiste qui aura lieu mercredi.

Ecrits, positionnements publics et règles imposés aux croyants, l’historienne Martine Sevegrand analyse le rôle majeur de l’institution catholique sur la morale sexuelle au XXe siècle.