Les découvertes s’enchaînent depuis vingt ans et bouleversent, l’une après l’autre, ce qu’on pensait savoir des «hommes préhistoriques». Homo sapiens notamment, l’homme anatomiquement moderne, ne cesse de surprendre en se montrant toujours plus précoce dans sa conquête du monde. En 2017, on se rend compte que des Homo sapiens ont déjà vécu en Afrique il y a 300 000 ans : du jour au lendemain, cette découverte a fait vieillir notre espèce de cent mille ans. En 2018, une mâchoire trouvée en Israël suggère que sapiens a quitté son berceau africain il y a 180 000 ans, soit 50 000 ans plus tôt qu’on le pensait. En 2020, c’est l’arrivée de sapiens en Europe qui recule d’un grand pas : ces grands voyageurs ont investi le continent il y a 45 000 ans déjà.
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Le dernier de ces grands chamboulements dans l’histoire de l’humanité vient d’être publié dans la revue Nature Ecology & Evolution ce jeudi 18 janvier : l’homme modern