Le cru 2025 ne devrait pas faire exception à la règle : les femmes demeurent largement absentes du palmarès des prix Nobel de sciences. Acmé de la reconnaissance scientifique, la récompense reste l’apanage d’un club encore ultra majoritairement masculin. Depuis sa création en 1901, seules 14 femmes ont été nobélisées en médecine – dont l’Américaine Mary E. Brunkow, primée avec son compatriote Fred Ramsdell et le Japonais Shimon Sakaguchi, ce lundi 6 octobre, pour leurs «découvertes concernant la tolérance immunitaire périphérique» –, 8 en chimie et 5 en physique. Et pour cette poignée de chercheuses à avoir été récompensées, la reconnaissance n’est souvent que temporaire. Preuve en est, à l’exception de Marie Cur
Analyse 
Prix Nobel scientifiques : les femmes reléguées au hors-champ d’honneur
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Avec un palmarès encore ultra masculin, les prix Nobel, remis cette semaine, s’inscrivent dans une longue histoire de marginalisation des chercheuses. Spoliées, dénigrées et évincées des récompenses, elles ne sont réhabilitées que depuis une vingtaine d’années.
De gauche à droite : la médecin française Marthe Gautier en 1972, la chimiste britannique Rosalind Franklin en 1956 et l’astrophysicienne britannique Jocelyn Bell en 1968. (World History Archive/Abaca.  Bridgeman Images)
Publié le 06/10/2025 à 18h43
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