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Stress post-traumatique, mesures d’urgence, mémoire… A Paris, une exposition analyse le 13 Novembre sous le prisme de la science

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Entre mémoire collective du traumatisme et chronologie de la résilience, une exposition à la Cité des sciences fait le point sur ce que la recherche dit des attentats et leurs conséquences sur les individus comme sur la société. Détail notable, les ressources sont accessibles en ligne.

Au lendemain des attentats du 13 Novembre, le CNRS a lancé un appel à projet pour mobiliser les chercheurs le plus tôt possible sur le suivi de l’événement. ( A. Robin )
ParCamille Gévaudan
Journaliste - Société
Publié le 05/10/2025 à 8h12

Une attaque terroriste traumatise les individus autant qu’elle déstabilise la société tout entière. Les victimes, les témoins, les urgentistes en première ligne sont et resteront marqués à vie, parfois physiquement, et toujours mentalement. Des associations d’entraide et de soutien se créent. Les citoyens stressés et choqués organisent des manifestations spontanées pour se tenir chaud. Une mémoire collective commence à se construire, des hommages sont rendus, des monuments sont installés. De nouvelles mesures législatives sont mises en place, des programmes de prévention dans les écoles, mais aussi des programmes de surveillance, entre caméras et analyse des réseaux sociaux, dont les défenseurs des liberté