Santorum évoque peut-être pour vous un «fluide mousseux expulsé après une sodomie, constitué d'un mélange de lubrifiant et de matière fécale», comme le propose Google en premier résultat. Ou alors, plus justement, le nom du candidat à l'investiture républicaine américaine qui, depuis plusieurs mois, empêche Mitt Romney de jouir d'une victoire facile aux primaires.
L'ancien sénateur de Pennsylvanie, connu pour ses positions anti-avortement et homophobes, a décidé de se lancer dans une croisade contre le porno. Sur son site, Rick Santorum affirme que l'Amérique est victime d'une «pandémie de pornographie». Selon lui, «de nombreuses recherches démontrent désormais que la pornographie cause de profonds changements dans le cerveau des enfants et des adultes et entraîne des conséquences négatives». Et l'ancien sénateur d'ajouter que c'est «un virus contre le mariage et les couples» et que cela «contribue à la misogynie et la violence contre les femmes».
Le candidat républicain reproche à «l'administration Obama d'avoir refusé de renforcer les lois contre l'obscénité». Ce qu'il fera, s'il est élu. Refusant l'adage <