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Le Brésil veut perdre son image de paradis sexuel

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Une prostituée défile en 2008 lors de la présentation d'une collection de Daspu, une marque fondée et tenue par des travailleuses du sexe. (Photo Sergio Moraes. Reuters.)
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publié le 29 mars 2012 à 12h25
(mis à jour le 29 mars 2012 à 12h40)

Le Brésil veut promouvoir ses beautés naturelles plutôt que celles de ses femmes et a lancé une campagne contre les sites internet qui associent le pays au tourisme sexuel.

Le ministère du Tourisme a indiqué qu'il avait commencé l'an dernier à surveiller plus de 2.000 sites qui utilisent le nom du pays et a découvert que 82% d'entre eux avaient un contenu avec des références sexuelles.

A la suite de cette surveillance, 1.100 sites ont été modifiés ou retirés, a indiqué le ministère dans un communiqué diffusé mardi.

"Le tourisme sexuel est un crime et les responsables doivent être punis", a dit le ministre du Tourisme Gastao Vieira. Il a affirmé que son ministère travaillait avec tout le gouvernement fédéral pour "s'opposer aux tentatives de donner à notre pays une connotation négative".

Gastao Vieira a souligné que les efforts de son ministère pour promouvoir les beautés naturelles du pays, les attractions culturelles et l'hospitalité du peuple brésilien avaient provoqué une augmentation du nombre de touristes étrangers.

L'an passé quelque 5,4 millions d'étrangers ont visité le Brésil qui accueillera la Coupe du monde de football en 2014 et les jeux Olympiques en 2016. En 2004, le Brésil s'est doté d'un Plan national de combat contre l'exploitation sexuelle et commerciale des mineurs et a crée un code de conduite pour les employés du secteur du tourisme.

En 2010, il a donné le coup d'envoi à la campagne "Un but pour les droits des enfants!" destinée à co