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Un sex-shop parisien crée le premier «love hotel», concept en vogue au Japon, et propose des chambres pour 25 euros de l’heure.
A gauche, le palais oriental, l'une des six petites chambres thématiques. A droite, une douche et un minilavabo équipent chaque chambre. (Photo Raphaël Dautigny pour Libération)
publié le 23 avril 2012 à 19h06
(mis à jour le 24 avril 2012 à 12h15)

Grosse concurrence pour les buissons et autres portes cochères, Paris est désormais équipé d'un love hotel. Mais contrairement à ce que pourrait laisser suggérer ce nom aux âmes innocentes, le Love Hotel Paris n'est pas un établissement où l'on va pour se conter fleurette, ni même d'ailleurs un endroit où il est possible de passer la nuit (ce n'est pas officiellement un hôtel). Il est en revanche bien situé à Paris, précisément rue Saint-Denis (Ier arrondissement).

Escalator. Le Love Hotel Paris est le cousin lointain d'un concept qui fait fureur au Japon : l'hôtel proposant des chambres à l'heure pour batifolages diurnes. Jo, le patron, aime bien le Japon. Mais, surtout, il touche sa bille dans le business de la fesse. Jo est le propriétaire du Club 88, un sex-shop de 2 500 m2 sur cinq étages, employant plusieurs dizaines de personnes et se targuant d'un record : «Le plus gros référencement de films pour adultes d'Europe» (33 000 titres, pour info). C'est au cœur de ce modeste commerce de quartier que se nichent les six «chambres» du Love Hotel Paris, auquel on accède par une porte automatique à l'enseigne chatoyante.

«Finalement, c'est plus discret pour les couples illégitimes. On peut penser qu'ils vont juste au sex-shop faire du shopping. Alors que quand on rentre dans un hôtel, on voit bien ce qu'on va y faire», assure l'employé qui fait visiter la maiso