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«Shiri», les fesses robotisées

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Un chercheur japonais vient de créer un postérieur robotique destiné à exprimer des sentiments.
publié le 14 mai 2012 à 11h16
(mis à jour le 14 mai 2012 à 11h25)

Il y a un an, le chercheur en robotique Nobuhiro Takahashi inventait une machine permettant de reproduire le tourbillon lingual d'un baiser profond (french kiss). Sa «machine à communiquer avec la bouche» lui semblait cependant trop technique pour traduire les émotions. Poussant ses recherches plus loin dans la reproduction des mouvements amoureux, Nobuhiro vient donc de mettre au point une paire de fesses robotisées, baptisées Shiri («fesses» en Japonais) dont la fonction principale est de retranscrire les émotions humaines sous la forme «visuelle et tactile de la tranbsformation musculaire»: lorsque les fesses ont «peur», elles se rétractent à intervalles réguliers sur le même rythme qu'un battement de coeur angoissé. Lorsque les fesses se sentent bien, elles s'amolissent. Lorsqu'elles sont heureuses, elles manifestent leur affection en alternant une contraction à droite et une contraction à gauche.

Les muscles synthétiques ont été fabriqués à l’aide de poches d’air qui se gonflent et se dégonflent sous une peau de sicilone. Leur aspect, extrêmement réaliste, est renforcé par le fait que Shiri peut «sentir» un contact humain : le robot a été programmé pour identifier les caresses et les fessées auxquelles il répond par des petits mouvements de cul assez suggestifs. Sa gamme d’expression fessière co