Les Allemands, qui vivent dans la plus prospère économie européenne, ont «désappris le plaisir», selon une étude publiée mardi, qui pointe un sens du devoir exacerbé ainsi qu'une difficulté à lâcher prise des personnes interrogées.
L’institut de recherches de marché allemand Rheingold, pour l’occasion financé par le distributeur de boissons Diageo et le groupe français de spiritueux Pernod Ricard, a basé ses recherches sur des entretiens de deux heures avec 60 personnes.
Les résultats de ces entretiens ont ensuite été croisés avec des réponses fournies sur questionnaire par un panel représentatif de 1.000 personnes.
«Les résultats sont aussi clairs que surprenants: bien que des offres d'activités plaisantes soient disponibles partout et tout le temps, les Allemands ont désappris le plaisir», selon le dossier de presse.
Pour 46% des sondé(e)s, l'expérience du plaisir est «toujours plus rare», dans un quotidien marqué par le stress. La proportion monte à 55% chez les plus jeunes.
Par ailleurs 81% des Allemands admettent qu’ils profitent mieux de la vie avec le sens du devoir accompli, par exemple après une dure journée de labeur, ou lorsque leurs vacances ont été très soigneusement préparées.
Sexe et plaisir ne vont pas ensemble
L'institut Rheingold note par ailleurs que «le mot 'sexe' est rarement associé spontané