C'est le roman qui excite dans les chaumières… et vendre dans les sex-shops. Les magasins coquins font leurs choux gras du succès fulgurant de Fifty Shades of Grey (dont la sortie en France est prévue en octobre). Les clients passent des coups de fil anxieux : vous reste-t-il des menottes ? Et vos cravaches, elles ne sont pas en rupture de stock ? Réservez-moi des boules de geisha, d'accord ? Les frasques érotico-masochistes du milliardaire Christian Grey avec l'ingénue Anastasia Steele font des émules chez les Anglo-Saxons. De Londres à New York, tous veulent les mêmes accessoires, prometteurs d'ébats torrides.
Libidineuse. Imaginée par une quinquagénaire au foyer fondue de Twilight, cette romance libidineuse entre une étudiante encore vierge et un homme d'affaires aguerri bat des records de vente. En librairies d'abord, où le premier tome de la trilogie s'est écoulé à près de 40 millions d'exemplaires à travers le monde. Si bien qu'au Royaume-Uni, il est devenu cette semaine le plus grand best-seller de l'histoire, devant Da Vinci Code de Dan Brown. Pendant ce temps, sur Amazon, Fifty Shades of Grey a vendu plus de d'exemplaires que tous les volets deHarry Potter réunis.
Selon une mécanique bien rôdée, la saga d'E.L. James donne d'ores et déjà naissance à une pagaille de produits dérivés, comptant sur sa popularité pour faire recette. Le site de vente en ligne Etsy dispose ainsi d'une panoplie de vêtements arboran