Plus possible de lécher les vitrines où trônaient des boîtes de poupées grandeur nature avec des hommes à l’intérieur. A Paris, la boutique du site de rencontres Adopteunmec.com a fermé ses portes vendredi soir. Mais le concept store, installé à l’angle de la rue des Halles et de la rue des Déchargeurs, rebaptisée rue du Bonheur pour l’occasion, ouvrira ensuite à Bruxelles pour une petite semaine début novembre. Puis à Lausanne, Toulouse et Lyon.
«Le surfeur», «le mécano», «le geek», «le barbu», «l'aventurier», «Mr Chic», ils seront tous là, à nouveau, forcément beaux mecs, attendant qu'une jeune fille ou plusieurs viennent les choisir. Le principe est le même que sur le site internet de rencontres préféré des 18-35 ans, lancé en 2008. Les hommes sont des «objets», des «animaux», qui payent pour être mis à disposition de femmes qui peuvent les sélectionner à leur convenance.
Chippendales. En ce jeudi, l'après-midi est gris, il pleuviote, mais la boutique est pleine. Surtout des curieux, après le battage médiatique de l'ouverture, deux jours plus tôt. Au départ, un vrai magasin, cela ne devait n'être qu'une blague de 1er avril. «Mais devant le succès et l'attente, on a finalement décidé de se lancer vraiment», raconte Thomas Pawlowski, le directeur du marketing. «Même la BBC a appelé», s'extasie-t-il, pour une opération qui coûterait «moins chère qu'une semaine de publicité sur une chaîne de la TNT».
A l'intérieur