Orgies sexuelles, domination, morsures et pas de tabous. De la sexualité animale, on connaissait les chattes en chaleurs, les zizis géants des éléphants et les records de vitesse des lapins. Ce que l'on sait moins, c'est que les gentils dauphins sont des partouzeurs de folie, que le poisson clown - oui, oui, le mignon Nemo - est un transgenre ou que le manchot de Terre-Adélie, vu dans la Marche de l'Empereur, a des pulsions sexuelles difficilement contrôlables. A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 25 août 2013, le Palais de la Découverte à Paris accueille l'exposition «Bêtes de sexe, la séduction dans le monde animal».
Dans une ambiance feutrée et à grand renfort de spécimens empaillés, de photos, et des courts métrages Green Porno d'Isabella Rosselini, l'exposition, conçue par le Natural History Museum de Londres, nous montre sans tomber dans le cours de biologie le sexe dans la nature.
Alors, cochons les animaux ? Surprenants plutôt. Entre les verrats qui ont une biroute en tire-bouchon et éjaculent un demi-litre de sperme à la fois, les bonobos qui baisent n’importe qui, n’importe quand, et les escargots de Bourgogne qui s’enfoncent des petits piques dans le corps façon SM, la sexualité humaine, à côté, paraît bien classique. Limite ringarde.
Il faut dire que dans le règne animal, la sexualité on connaît. Un milliard d’années de pratiques a forcément permis de tout tester pour ne garder que le meilleur. Car si les co