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L'Essonne n'évoque plus le concept d'«assistant sexuel» pour handicapés

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Pour le Conseil général, il est en revanche toujours question de former les professionnels de la santé à «l'accompagnement dans la sexualité des personnes lourdement handicapées».
Des personnes handicapées en fauteuil roulant (Photo Olivier Laban-Mattei. AFP)
par AFP
publié le 25 mars 2013 à 13h20

Le conseil général (PS) de l'Essonne a voté lundi le lancement d'une «réflexion sur la formation des professionnels» pour la sexualité des personnes handicapées, supprimant la notion d'assistants sexuels, controversée au sein même de la majorité départementale.

Le conseil général de l'Essonne a voté lundi, dans le cadre du schéma départemental en faveur des personnes handicapées, le lancement d'une «réflexion sur la formation des professionnels (...) aux enjeux de l'éveil et de l'accompagnement dans la sexualité des personnes lourdement handicapées». L'amendement voté précise que ces notions doivent «être définies et posées dans un cadre éthiquement et juridiquement acceptable, ce qui exclut d'emblée toute forme de prostitution et de marchandisation du corps».

La conseillère générale (FDG) Marjolaine Rauze, rapporteur du projet, a évoqué un «sujet encore tabou, il faut qu'il soit discuté». Pour le président (PS) du conseil général de l'Essonne Jérôme Guedj, qui milite pour un débat sur le sujet, le recours à des relations tarifées «est absolument exclu».

La députée PS de l'Essonne Maud Olivier, également conseillère générale déléguée chargée de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l'égalité, qui s'était insurgée contre cette proposition, s'est dit satisfaite «que le paragraph