Fluorescente, XXL, bio, à sensation «chaude», parfumée, voire à tête de Calimero… Hors quelques avancées gadgets et de mini-améliorations techniques, la capote a peu changé durant ces cinquante dernières années. Toujours ce bon vieux préservatif en latex qu'on déplie en pinçant le réservoir. Et ça, ça n'a pas échappé à Bill et Melinda Gates. En mars, les milliardaires, à travers leur fondation philanthropique, ont lancé un appel à qui inventera la capote du futur. «Nous recherchons un préservatif nouvelle génération qui augmente significativement le plaisir afin d'améliorer son adoption et son utilisation régulière», expliquent-ils. La réputation de «coupe plaisir» de la capote, aussi bien féminine que masculine, a la dent dure. «L'un des plus grands freins à l'utilisation du préservatif masculin est le manque de sensations perçues par l'utilisateur», écrit la fondation. «Est-il possible de développer un produit sans ce problème ou, encore mieux, qui permettrait d'augmenter le plaisir ?» demande-t-elle, persuadée qu'un tel produit serait une avancée pour la santé mondiale, «tant pour réduire les grossesses non désirées, que pour la prévention des IST [infections sexuellement transmissibles, ndlr] et du VIH-sida». Souhaitant mobiliser le plus possible de disciplines scientifiques différentes, le couple de milliardaires regrette que les dernières évolutions scientifiques, notamment dans le domaine de la neurobiologie, ne soient pas utilisées
Objectif capote
Article réservé aux abonnés
publié le 20 mai 2013 à 20h16
(mis à jour le 22 mai 2013 à 10h01)
Dans la même rubrique