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Libération
Interview

«Homo, hétéro... Dans les endroits libertins, les pratiques sont variées»

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La carte de France des lieux libertins, établie par «Hot Vidéo». (Hot Vidéo)
publié le 24 juin 2013 à 15h49

Le dernier numéro du magazine spécialisé dans la pornographie Hot Vidéo (qui lance une nouvelle formule moins chère pour l'été) propose une carte de «la France coquine». Quelque 85 lieux où aller si l'on veut faire des rencontres libertines. Pierre Cavalier, journaliste à Hot Vidéo et auteur de la carte, explique comment il l'a réalisée et pourquoi certaines régions semblent être plus populaires que d'autres.

Comment avez-vous établi cette carte ?

L’idée était de mettre les clubs libertins les plus connus ou les plus faciles d’accès pour les célibataires. Pour les clubs, ce n’est pas du tout exhaustif, il y en a beaucoup plus. D’autre part, on a mis aussi ce qu’on appelle les «coins câlins», tout ce qui est en extérieur. Et là, la sélection se fait plus au niveau de la fréquentation - est-ce que cela dure? Est-ce vraiment fréquenté ? Peut-on y faire des vraies rencontres ? Là aussi, on ne va pas tous les mettre, certains se créent et se défont assez facilement.

A qui s'adresse votre carte ? Aux hétérosexuels, ou aussi aux homosexuels ?

Vu le public de Hot Vidéo, on a évidemment privilégié les lieux pour les hommes hétéros, mais il n'y a pas que ça. Souvent d'ailleurs, dans les endroits libertins en extérieur, il y a autant d'homos que d'hétéros, les pratiques sont variées.

On remarque une concentration des lieux libertins en Ile-de-France, et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Pourquoi ?

A Paris, il y a énormément de clubs. C’est logique, c’est la capitale et la plus grande ville. En revanche, les lieux en extérieur, comme souvent dans les centres urbains, sont moins importants. Dans les départements limitrophes, on trouve beaucoup de parkings, de petits bois, des endro