Depuis une dizaine d’années, c’est l’un des marronniers qui déçoit le moins mais qui est, quand on y pense, l’un des plus étranges. En décembre, les gens ont une curieuse tendance à se mettre à poil. Ou dans des positions sexes, tout du moins. Dans des calendriers, évidemment.
On ne compte plus chaque année les femmes ou hommes de telles ou telles institutions qui se déshabillent pour une cause, forcément bonne. Après le dévoilement des rugbywomen d'Oxford ou les «juifs sympas» (vraiment), c'est au tour des prêtres romains. Les jeunes, évidemment, pas le pape François. Et, malheureusement ou heureusement, on se gardera bien de juger, ils ne sont pas nus.
L'auteur, le photographe Piero Pazzi, est un récidiviste. Il propose ces calendriers de séminaristes depuis 2003 (on peut se les procurer sur son site). En 2008, il expliquait au magazine américain Variety, «qu'il les prend jeune pour rappeler que leur vocation est toujours bien vivante». Il souhaiterait prom