«C’est en faisant n’importe quoi que l’on devient n’importe qui», mais c’est aussi en faisant n’importe quoi que l’on passe pour le dernier des beaufs. Dans sa dernière vidéo mise en ligne, le célèbre Rémi Gaillard s’amuse à pratiquer du «free sex» dans la rue. Il s’approche de la femme, et jouant avec la perspective, se met à onduler du bassin, à pousser des petits soupirs, etc..., pour donner l'impression qu'il fait l'amour.
Cela rappelle le «air sex», variation du «air guitar», sauf qu’avec ce principe habituel de la caméra cachée, les femmes (et le policier à la fin) ne comprennent pas vraiment ce que se met à faire cet énergumène. Mise en ligne hier soir, la vidéo a déjà été vue plus d’1,8 million de fois. Sauf qu’elle ne fait pas rire tout le monde.
«Victimes potentielles permanentes des violences des hommes»
Sur son blog, la féministe Daria Marx estime qu'avec ce genre de petit film, «les femmes sont donc les victimes potentielles permanentes des violences des hommes. Plus seulement les "salopes", les "bourrées", les "faciles", les "habillées trop court". Toutes.».
«Oh je vous entends déjà hurler. Mimer une fellation n'est pas une violence. C'est pour rire. Allons. On peut plus rien dire. On peut plus rien faire. Les féministes n'ont pas d'humour», continue-t-elle. Regrettant une nouvelle fois que la rue soit un espace réservé aux hommes, avec une ironie désabusée, elle juge que «c'est drôle de se faire insulter,