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Libération
Olé olé

Journal d’une ville facile

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Camille Emmanuelle a essayé les différentes adresses et ambiances lubriques parisiennes. Elle publie ses carnets.
publié le 29 avril 2014 à 19h36

Pendant un an et demi, elle a joué à «Tintin au pays du cul». Elle a appris à s'effeuiller dans un cours de burlesque. S'est retrouvée à nager à poil dans une piscine municipale avec des naturistes. S'est aventurée, toute de latex vêtue, dans une soirée BDSM (bondage, sadomaso). A brunché en compagnie de libertins.

Si Camille Emmanuelle n'a pas testé «toutes les boîtes à cul» de la capitale, cette Parisienne a écumé, carnet à la main, une soixantaine de lieux et d'adresses estampillés «sexe».

Culottée. Dans son livre Paris-couche-toi-là (1), cette blogueuse spécialiste de la culture érotique et fondatrice des «cabinets de curiosité féminine», sortes de réunions Tupperware où les femmes parlent de sexe ( Libération du 11 juin 2013), livre son regard sur le Paris lubrique. «Paris a longtemps été la capitale du vice, avec ses bordels et ses quartiers chauds. Mais, malgré son patrimoine érotique, on a tendance à ne plus voir son côté sexy, constate-t-elle. L'idée, c'est de réérotiser la ville, montrer qu'elle est un formidable terrain de jeu, une boîte à fantasmes.» Elle le précise d'emblée : son livre n'est pas un guide des meilleurs plans culs, encore moins une froide compilation des endroits chauds, mais plutôt un journal de bord de ses visites dans le Paris olé olé. Comme une copine cul