Mais que se passe-t-il ? Ce serveur qui n’avait pas bandé depuis plus de cinq ans, soudain, ne peut plus se retenir. Et cet automobiliste obligé de s’arrêter et de poursuivre une mystérieuse jeune femme dans les bois à quatre pattes pour, longuement, lui prodiguer un anilinctus. Ou ce traducteur de vieux français qui fait une attaque cardiaque, sous le coup de l’émotion. Ce n’est pas de leur faute. Ils sont sous l’effet d’une étrange molécule qui les fait bander immédiatement.
Alex Varenne, 75 ans, auteur bien connu de bande dessinée érotique, revient avec un nouvel album, Les Molécules du désir (aux éditions Page69). Version très enrichie d'une première histoire parue en 2000, cette bande dessinée narre les aventures d'Olga Steiner, une scientifique suisse et mysophobe. Peu portée sur la bagatelle, aux lunettes et aux costumes sévères, elle met pourtant au point pour son laboratoire une molécule capable de rendre les hommes sexuellement fous. Afin d'être certaine que cela fonctionne, elle décide d'utiliser sa jeune assistante japonaise, Yumi, comme cobaye. La jolie jeune femme accepte et débute un voyage sexuellement mouvementé à New York pour convaincre des banquiers de financer ce projet.
Une petite dose, et c'est parti, les femmes dégagent des phéromones aguicheuses auxquelles la gent masculine ne peut résister. Logiquement, la plupart des scènes se terminent en partouze. L'histoire rappelle celle du Déclic de Milo Manara, en plus pornographique et peut-ê