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Erosphère, «un festival où échangistes, gays, BDSM se rencontrent»

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La manifestation parisienne propose, du 26 au 31 août, des ateliers pensés autour de l'idée de partage et de diversité. Interview de Doctor Senzo M, coordinateur du projet.
Le Doctor Senzo M, coordinateur d'Erosphère. (SZM)
publié le 26 août 2014 à 11h26

Après une première en 2013, le festival érotique et participatif Xplore revient cette année sous un nouveau nom, Erosphère. Plus «d'orgasme méditatif anal» au programme mais des ateliers sur le burlesque ou la lutte érotique à Paris, dans le Marais. Doctor Senzo M, coordinateur du festival et membre du collectif Erosticratie, à l'origine du projet, nous explique pourquoi il souhaite que cette édition, dont le vernissage a lieu ce mardi soir, soit plus «fédératrice et festive».

Quel est le but du festival Erosphère ?

En France, il manquait un festival participatif. On est très loin du salon de l'érotisme avec ses stands où ils vendent des godes. Ici, on célèbre et partage la diversité des pratiques et des imaginaires érotiques, en permettant la participation des festivaliers des ateliers créatifs. Nous souhaitons proposer de nouvelles idées à des gens venant de nouveaux horizons, pour qu'ils s'épanouissent davantage dans leur sexualité et leur sensualité. On se situe à l'écart de ce qu'on peut lire dans les magazines féminins ou dans les bouquins de médecine, où c'est parfois très normatif. Nous, on est plus dans une rencontre avec des artistes