«L'amouromètre», le «pubertomatic», le «zizi piquet», l'«orgue à odeurs», la «Ola des capotes», ces machines ont des drôles de noms. Mais, installées un peu partout dans l'exposition «Zizi sexuel», elles expliquent de manière ludique les changements qui touchent les enfants lors de l'adolescence. Organisé déjà sept ans plus tôt à la Cité des sciences, l'événement est de retour, non sans polémique. Une pétition de l'association SOS Education, pour «informer les parents d'élèves», a reçu plus de 40 000 signatures en ligne (lire ci-contre).
Jour de vacances scolaires oblige, cela grouille un peu partout dans les travées. Les enfants courent, testent tout, les parents tentent de suivre ou piquent une petite sieste dans un coin. «Les questions des enfants n'ont pas changé, explique la chef de projet en charge de l'exposition. Est-ce qu'on peut se casser le zizi, les poils, les règles… La refaire, sept ans après, permet de toucher une nouvelle génération.» Maud Gouy balaie d'un revers de main la polémique, portée par «les mêmes que la dernière fois». «Nous avons une mission d'éducation, et le contenu a été validé par un comité scientifique. Que les enfants soient prévenus et informés, cela ne fait pas avancer l'âge du premier rapport sexuel.» Nulle volonté de la part de la Cité des sciences de «surfer sur une vague actu». «Lorsqu'on programme une exposition, c'est deux an