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Libération

Grande-Bretagne : sexe, morale et vidéo

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Londres vient de bannir de sa production pornographique une longue liste de pratiques sexuelles. Des féministes s'insurgent.
La fessée fait partie des pratiques bannies. (vpagnouf. CC by SA 2.0)
publié le 2 décembre 2014 à 18h09

Fessée, ondinisme, fisting… C'est une longue litanie de pratiques sexuelles que la Grande-Bretagne vient de bannir de sa production pornographique en ligne. Selon le quotidien The Independent, les instances de régulation britanniques viennent d'élargir aux vidéos pornos «à la demande» des restrictions auparavant uniquement appliquées aux films pornos vendus en DVD.

Désormais donc, le porno made in Sa Majesté, qu'il soit vendu dans un sex-shop ou en ligne, proscrit : la fessée, les coups de canne, les coups de fouet «agressifs», toute pénétration effectuée à l'aide d'un objet «associé à des violences», toute atteinte physique ou verbale (qu'elle soit ou non consentie), l'ondinisme (pratique qui consiste à uriner sur son partenaire), l'éjaculation féminine, la strangulation, le facesitting (pratique qui consiste à poser son séant d'autorité sur le visage de son partenaire) et enfin, le fisting (les pratiques sexuelles qui impliquent l'usage du poing).

Cette étrange liste d'interdictions, définissant de fait le sexe «acceptable», a dérouté plus d'un Britannique. Le magazine The New Statesman fait d