Autant démarrer l'année 1999 par les sujets qui ont fâché à la fin
de 1998. C'est ce qu'a fait Claude Allègre, ministre de l'Education nationale, hier soir à l'occasion de ses voeux à la presse. «La normalisation des relations avec le Syndicat national des enseignements du second degré? Certains ont voulu en conclure à l'arrêt de la réforme des lycées. C'est désobligeant pour le ministre et pour le Snes», a souri Allègre.
Continuation. La réforme suit donc son cours, assure le ministre, en citant «des points non négociables avec qui que ce soit». Dans l'ordre: l'aide aux élèves, les 26 heures de cours maxi pour les lycéens dans les établissements généraux (30 heures dans les lycées professionnels, ndlr), l'allégement des programmes, notamment en sciences, la naissance d'une véritable filière littéraire.
Crédit. Cela étant dit, Claude Allègre a dressé un bilan de l'année écoulée. Dans la colonne crédit, l'installation des emplois-jeunes, le projet pour l'école du XXIe siècle, qui entrera dans sa phase active le 1er février, la réforme des lycées donc, renforcée prochainement du projet ministériel pour l'«enseignement professionnel intégré» qui sera prêt dans quinze jours ou trois semaines, l'harmonisation européenne des diplômes de l'enseignement supérieur et le plan social étudiant. Claude Allègre a également souligné que ses remarques à la rentrée 1997 sur l'absentéisme des enseignants avaient produit leur effet: «Il est tombé à 2,3%.» Débit. Dans la colonne débit, le ministr