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Le thermomètre à mercure au rancart. Il est désormais interdit à la vente.

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publié le 2 mars 1999 à 23h58

La France enfiévrée prenait traditionnellement sa température au

moyen d'un thermomètre à mercure et cet outil était si largement dominant sur le marché national qu'on n'a pas pu l'éliminer en un jour. Mais depuis hier, la cessation des ventes vient clore une bonne fois le remplacement progressif étalé sur quelques années, solution mise en place vu l'importance du stock en circulation. Abandonnés en raison des risques de pollution, les thermomètres à mercure sont déjà interdits de vente dans plusieurs pays européens ­ Danemark, Norvège, Suède, Suisse notamment ­ depuis plusieurs années. Les consommateurs désireux de s'en débarrasser peuvent «logiquement» les rapporter à leur pharmacien, a indiqué à l'Agence France Presse Colette Keller-Didier, présidente du conseil régional de Lorraine de l'ordre des pharmaciens. «Toutefois, a-t-elle souligné, l'arrêté, qui a institué la fin de vente des thermomètres à mercure, ne précise pas la filière compétente prévue pour la destruction de ce matériel.» Les pharmaciens ne sont donc pas plus équipés que les particuliers pour s'en débarrasser. Et pas forcément motivés pour collecter ces objets «par ailleurs porteur de germes».

Pour remplacer le bon vieux thermomètre, on peut acheter le système de test frontal à cristaux liquides. Plus précis, les thermomètres électroniques à pile présentent l'avantage de ne pas se casser et sont vendus en pharmacie à partir de 59 francs. L'alcool doit être utilisé pour désinfection après usage. Autre possib