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Libération

L'art, invité d'honneur du lycée du XXIe siècle. Dès septembre, des artistes interviendront auprès des élèves.

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publié le 10 avril 1999 à 0h39

«Qu'est-ce que vous souhaiteriez apprendre au lycée et que vous n'y

apprenez pas encore?», a-t-on demandé l'an dernier à un million et demi d'adolescents, consultés sur la réforme du lycée. «Apprendre un instrument», «faire du théâtre», «connaître le cinéma», «danser», ont-ils répondu par milliers. A l'heure du bilan, la très forte demande de pratique artistique est apparue comme le principal enseignement de la consultation nationale organisée par Philippe Meirieu. «Avec assiduité». Dans sa charte «Un lycée pour le XXIe siècle», le ministre de l'Education nationale, Claude Allègre, s'est engagé à favoriser la mise en place d'«ateliers d'expression artistique ["] afin de permettre aux lycéens qui le souhaitent de pratiquer avec assiduité des disciplines artistiques». Et avec la ministre de la Culture et de la Communication, Catherine Trautmann, Claude Allègre a détaillé hier un premier train de mesures censées favoriser la «démocratisation de l'accès aux arts et à la culture».

Seuls 3% des lycéens ont accès à une discipline artistique. L'ambition du «lycée du XXIe siècle» est de toucher près de la moitié des élèves. Dès septembre, des ateliers d'expression artistique devraient être créés dans au moins 700 des 4 000 lycées français. Ils le seront en priorité dans les établissements (80% d'entre eux) qui ne proposent aucune option artistique. «Coordonnés par un enseignant», ces ateliers devront favoriser «le développement de l'autonomie», «le travail collectif» ou encore «la fré