Menu
Libération

Guigou au chevet des jeunes de Fleury.

Article réservé aux abonnés
La ministre de la Justice a visité le CJD, dénoncé pour sa violence.
publié le 7 mai 1999 à 0h54
(mis à jour le 7 mai 1999 à 0h54)

Précision. Une mauvaise retranscription a rendu inexacts et donc incompréhensibles les renseignements contenus dans un article sur le Centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis (Libération de vendredi). Le CJD, en effet, accueille 20% des mineurs incarcérés sur le territoire français et non «20% des mineurs d'Ile-de-France» comme il était écrit. «Or, cette dimension n'a jamais été prise en compte par l'administration pénitentiaire ni par la Justice», explique la juge de l'application des peines de la prison.

Trois cours de promenade en triangle, jonchées de détritus. C'est un des visages du centre des jeunes détenus (CJD) de Fleury-Mérogis (Essonne). La ministre de la Justice l'a visité hier. L'autre aspect, ce sont des cellules repeintes avec un coin toilettes caché par un muret et l'installation nouvelle de batteries de douches individuelles ­ dix par étage au quartier des mineurs ­ «dommage qu'on ne lui montre pas les cellules répugnantes des jeunes détenus», marmonne quelqu'un dans le cortège officiel. Car le CJD accueille des mineurs de 13 à 18 ans et aussi de jeunes majeurs, âgés de 18 à 21 ans. La ministre de la Justice axe certains de ses efforts budgétaires sur une réforme de la détention des mineurs, et à Fleury-Mérogis, six petites unités de 15 à 20 places vont remplacer la grande d'aujourd'hui. La fin des travaux est prévue pour octobre prochain. Elisabeth Guigou espère que «d'ici trois ans, partout en France, seront mis en place des petits quartiers mineurs».

<