Menu
Libération

Allègre cultive son alliance avec les parentsIl a assisté au 80e congrès de la Peep.

Article réservé aux abonnés
publié le 14 mai 1999 à 0h59

Etrangement discret depuis le début de ce printemps, Claude Allègre

s'est fait entendre hier au 80e congrès de la fédération des Parents d'élèves de l'enseignement public (Peep). A Issy-les-Moulineaux, plusieurs centaines de délégués ont été accueillis par l'incontournable maire de la ville, André Santini, qui n'a pas craint de dire tout le bien qu'il pense du «noble» état de parent. A la tribune, le ministre s'est taillé un franc succès en saluant «les positionnements» de la Peep, toujours prompte à fustiger les immobilismes et les archaïsmes. L'ancien président de l'association, Jean-Pierre Bocquet, a d'ailleurs avoué hier combien il avait été séduit en 1997 par le «dégraissage du Mammouth» quand la formule fut prononcée pour la première fois par le nouveau locataire de la rue de Grenelle.

Accord parfait. A quelques points de détails près, Allègre et la Peep ont donc fait le constat de leur accord parfait, au moins sur les principes. Ils plaident l'un et l'autre pour une transformation des pratiques d'enseignement, pour un recentrage sur les apprentissages fondamentaux, ou encore pour une plus forte implication des parents dans les écoles, lycées et collèges. «Sur le terrain, les parents sont loin d'être satisfaits. Nous attendons du ministre qu'il mette effectivement un terme aux dysfonctionnements qu'il a lui-même pointés», a toutefois souligné Christian Janet, élu l'an dernier à la présidence de la Peep. Aujourd'hui comme hier, le nombre excessif de cours non assurés r