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Libération

Une journée sans voitures et sans lendemain. Dominique Voynet promet des politiques alternatives pour réduire la pollution automobile.

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publié le 8 septembre 1999 à 0h34

Pour sa deuxième édition, le 22 septembre, la journée «En ville,

sans ma voiture?» va être placée sous l'égide de l'Europe. Cette année, l'Italie a décidé de se joindre à l'opération à laquelle vont participer 93 villes de la péninsule. Le ministre italien de l'Environnement était d'ailleurs hier à Paris aux côtés de son homologue française et du ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, pour l'annoncer. L'an prochain, la sphère des pays participants devrait encore s'élargir, puisque la Commission de Bruxelles a «répondu favorablement à notre proposition ["] pour financer la préparation de cette journée dans toute la communauté», a indiqué Dominique Voynet.

Mais la ministre a reconnu que, même étendu à l'Europe entière, l'événement restait symbolique: «Que représente cette journée sur une année pleine? C'est peu et ce serait vain si nous ne développions pas, simultanément, d'ambitieuses politiques publiques.» Aussi, au-delà du côté anecdotique de quartiers soustraits à la circulation, cette journée va être l'occasion d'expérimenter, dans une partie des 66 villes prenant part à l'opération, les plans de déplacements urbains (PDU) en cours d'élaboration: nouvelles lignes de bus, complémentarité train-vélo, plate-forme de livraison de marchandises en périphérie pour éviter l'afflux de poids lourds en centre-ville (testée à La Rochelle), itinéraires de futures pistes cyclables, partenariats avec les entreprises pour que les salariés venant de la périphérie laissent leur voitur