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Libération

Les «sans-amphi» de Jussieu ballottés. 2000 étudiants de psychologie ne savent pas où aller d'ici à janvier.

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publié le 17 septembre 1999 à 0h44

Les 29 000 étudiants de l'université Denis-Diderot (Paris-VII

Jussieu) vont-ils pouvoir prolonger leurs vacances? Le vote intervenu mardi lors d'un conseil d'administration annonçant un report de la rentrée, normalement prévue fin septembre, le laisse entendre. A l'origine de cette décision: la situation de l'UFR de psychologie et de ses 2 000 étudiants. Jusqu'en juin 1998, ces derniers étaient hébergés par l'université de Paris-III (Censier). En butte à des problèmes de locaux, de mise en sécurité des bâtiments et de désamiantage, cette dernière avait renvoyé vers la maison mère, Paris-VII donc, les étudiants psychologues. Le site de Jussieu étant lui aussi embourbé dans le chantier pour le moins compliqué du désamiantage, le relogement de ces 2 000 étudiants avait donné lieu à toute une série de turbulences. Une décision du tribunal administratif, saisi par le comité antiamiante, avait rendu illégal l'accueil des étudiants dans des locaux prêtés par Paris-VI. Décision qui avait conduit à une occupation, jour et nuit, par les étudiants «sans amphi fixe», des bureaux de la présidence de l'université. Ces turbulences avaient d'ailleurs amené l'université de Paris-VII à menacer, dès avril, de «suspendre» la rentrée 1999 si le ministère ne trouvait pas une nouvelle solution, l'hypothèse d'une installation à Ivry ayant été finalement écartée.

Dès le mois de juin, l'établissement public chargé du désamiantage de Jussieu a été chargé par le rectorat de préparer l'installation de l'U