«J'ai été durement mis en cause dans un article publié par votre
journal le 14 juin 1999. Sous le titre "Son testament se balade, Deviers-Joncour enrage, cet article a fait état d'une plainte pour chantage qui aurait été déposée contre moi par "l'ex-amie de Roland Dumas. Après avoir expliqué que le "testament de Mme Deviers-Joncour était passé des mains de son avocat à celles des juges d'instruction sans le consentement de l'intéressée, l'auteur de l'article a exposé longuement le point de vue de la personne qui m'accuse en prétendant que j'aurais détourné des documents remis par elle. Plus grave encore, selon l'article, Mme Deviers-Joncour me reprocherait de l'avoir menacée, de s'être emparé de documents personnels lui appartenant ainsi que d'enregistrements relatifs à ses relations avec M. Roland Dumas. Enfin, toujours selon cet article, Mme Deviers-Joncour m'accuserait d'avoir exercé un chantage sur elle pour faire revenir l'argent qu'elle détenait en Suisse.
«Contre de telles accusations, je ne puis que m'en remettre à l'appréciation des juges compétents, mais je me dois d'expliquer pourquoi je n'ai pas l'intention de répondre publiquement à Mme Deviers-Joncour. La loi française interdit de publier des informations relatives à une constitution de partie civile. Si Mme Deviers-Joncour avait déposé une telle plainte contre moi, ce que j'ignore, personne n'aurait le droit d'en faire état. De mon côté, je n'ai pas l'intention de braver la loi et je n'ai pas non plus l'intenti