Menu
Libération

Traitement préventif pour la Santé.

Article réservé aux abonnés
publié le 16 novembre 1999 à 1h43

Ils n'étaient pas moins de six directeurs de cabinet (ou

d'administration) du ministère de l'Emploi et de la Solidarité pour présenter, hier, le plan d'attaque de l'avenue de Ségur contre le bug de l'an 2000. Il est vrai que dans le monde des hôpitaux et de la santé, quelques inquiétudes légitimes peuvent exister. Tel appareil respiratoire ne risque-t-il pas de disjoncter? Quid du système d'alimentation en eau ou en électricité des énormes hôpitaux universitaires? De la gestion informatique des millions d'ordonnances traitées par les organismes sociaux? De l'avenir de tel pacemaker, déjà posé sur un malade cardiaque? La réponse est finalement rassurante: «Nous ne pouvons garantir à 100% qu'il n'y aura pas de phénomène de bug, mais nous l'avons réduit au maximum», a indiqué Dominique Marcel, directeur de cabinet de Martine Aubry, en présentant l'état des surveillances. A toutes fins utiles, ce haut fonctionnaire a rappelé que l'on avait demandé aux hôpitaux de «différer les interventions programmables». Qui plus est, «il y aura autour de 20% de personnel supplémentaire affecté dans les établissements de soins, le temps du passage». Mais il ajoute: «L'élément que nous ne contrôlons pas, c'est toute l'agitation qui entourera le passage à l'an 2000, avec de grands rassemblements de foules et d'éventuels accidents. Mais nous serons prêts.» En tout cas, depuis près d'un an, un plan de surveillance est en place. Deux circulaires ont été rédigées, un monsieur Bug travaille en per