Hier, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa)
a rendu sa copie. Un rapport attendu puisqu'il détaille «les conditions dans lesquelles pourrait être autorisée l'importation par la France de viandes et de denrées provenant de bovins élevés et abattus au Royaume-Uni». Aux ministères concernés de décider maintenant, sur la base de cet avis, s'ils lèvent ou non l'embargo sur le boeuf britannique. Un comité interministériel devrait se réunir dans les jours qui viennent et la décision française être rendue publique vers le milieu de la semaine. Quelle sera-t-elle? Au vu de l'avis de l'Afssa, c'est quasiment impossible à dire. Car le moins que l'on puisse dire, c'est que l'agence n'a pas mâché le travail du gouvernement. Il est vrai que celui-ci ne lui avait pas demandé non plus de se prononcer pour ou contre la levée de l'interdiction d'importer du boeuf britannique, comme il l'avait fait au mois d'août. Cette fois, le gouvernement a simplement prié l'agence de donner son avis sur les conditions de ces exportations. En clair, il lui a demandé de dire si les précautions prises pour éviter que de la viande britannique contaminée n'entre sur le territoire français sont suffisantes pour prévenir tout risque pour la santé humaine. Dimanche, le ministre de l'Agriculture, Jean Glavany, avait espéré sur Europe 1 que l'avis de l'Afssa serait «suffisamment positif sur ces garanties supplémentaires pour lever l'embargo sur le boeuf britannique». L'avis de l'agence ne r