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Libération

Le robot sous-marin bloqué près de l'épave. L'Abyssub devait explorer l'«Erika» par 120 mètres de fond.

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publié le 3 janvier 2000 à 22h11

L'Abyssub ne répond plus. Hier, le robot envoyé explorer l'épave du

pétrolier Erika, qui a fait naufrage le 12 décembre et gît par 120 mètres au large de Penmarc'h (Finistère), est resté «bloqué au fond», et les «investigations sont actuellement interrompues», reconnaissait la préfecture maritime dans un communiqué. Bref, la mission qui avait été assignée à Abyssub ­ transmettre des images permettant de vérifier l'état de l'épave afin d'évaluer les risques d'une nouvelle marée noire, le tanker ayant coulé avec 20 000 tonnes de fioul brut dans ses cales ­ était en panne pour une durée indéterminée. «La configuration particulièrement complexe de la zone à investiguer (nombreuses tôles déchirées) rend nécessaire l'intervention d'un second robot pour débloquer le premier et être mis en oeuvre, ensuite, en complément de ce dernier», écrivait encore la préfecture.

Bandes vidéo. Avant de se trouver coincé, Abyssub avait pu plonger deux fois, dans la nuit de la Saint-Sylvestre puis samedi soir, et réaliser douze heures de film. Mais les quelques images remises à une rédaction locale de France 3 ne montrent pas grand-chose. Le reste des bandes vidéo est entre les mains des experts, «dont les conclusions ne seront pas rendues publiques avant l'exploration complète des deux parties du navire», précise-t-on à la préfecture maritime.

Dans le même temps, le fioul qui s'est déjà échappé du pétrolier depuis son naufrage continue de descendre vers le sud. Samedi, la pollution a atteint La Tranc