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59 milliards semés autour de Paris. Trams, métro, trains, routes: les transports en banlieue sont la priorité du contrat de plan Etat-régions pour l'Ile-de-France d'ici à 2007.

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publié le 5 février 2000 à 22h25

Priorité à la banlieue. C'est un contrat de rééquilibrage de

l'Ile-de-France, avec à la clé une enveloppe de 59 milliards de francs, qu'a présenté hier Jean-Paul Huchon, le président (PS) du conseil régional. Le document qui contractualise avec l'Etat tous les équipements structurants à réaliser dans la région pour les années 2000-2007 procède à un rattrapage en faveur de la périphérie, dont le sous-équipement en transports collectifs est avéré. Le président de la région promet aux Franciliens une amélioration rapide et «visible» de leur cadre de vie. Il propose de combattre l'hypertrophie d'une métropole de 11 millions d'habitants engorgée par les flux automobiles: en banlieue, les deux tiers des déplacements se font en voiture, contre moins d'un tiers au centre, parfaitement maillé par le métro.

Confort et accueil. Pour offrir une solution de rechange à l'utilisation de l'auto, le contrat de plan dévoilé hier prévoit des prolongements de lignes de métro vers la proche périphérie, la création de tramways reliant les villes de la petite couronne et la mise en service de «tangentielles ferroviaires» reliant plusieurs départements de grande banlieue. Pour rendre plus attractive l'utilisation des transports en commun, un programme d'amélioration du confort des trains (les vieilles rames iront à la casse) et d'accueil dans les gares est également annoncé. Au total, 39 milliards seront consacrés aux investissements relatifs aux déplacements. Considérés comme prioritaires, les trans