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Libération

Table ronde pour une rente. La cotisation reste gelée pour un an.

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publié le 23 février 2000 à 22h39

Tout le monde est sorti ravi de la réunion, Axa, comme l'Unapei (1).

La rencontre s'est tenue hier après-midi au ministère de la Santé, sous la houlette de Dominique Gillot, la secrétaire d'Etat à la Santé qui jouait les «facilitateurs». Aucune solution miracle n'est sortie du chapeau, mais le contrat de rente survie déficitaire ­ auquel Axa souhaite mettre un terme sauf à relever considérablement les cotisations ­ devrait trouver une issue. Le climat était «excellent», a noté Patrick Gohet, le directeur général de l'Unapei. Le contrat litigieux a été gelé aux conditions actuelles: l'assureur ne relève pas les cotisations mais pour un an seulement.

D'ici quinze jours, Axa et l'Unapei se rencontreront pour discuter des modalités de sortie du moratoire et trouver une porte de sortie qui conviennent à toutes les parties. Quelques parents ­ souscripteurs du contrat d'Axa et qui se sont constitués en association ­ assistaient à la table ronde. Ils seront associés aux prochaines discussions, a promis Patrick Gohet. Etaient présents également: la FFSA (Fédération des sociétés d'assurance), le Gema (groupement des mutuelles d'assurance) et des représentants du ministère des Finances.

Au-delà de l'épineux contrat, se pose la question plus générale des rentes survies auxquelles aspirent, selon l'Unapei, de plus en plus de parents d'enfants handicapés. Axa plaide ainsi pour une révision des tables de mortalité qui pénalisent aujourd'hui les handicapés, puisque les assureurs sont contraint