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Dans le cadre de la modernisation du système de santé: installer les usagers dans leurs droits.

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publié le 7 mars 2000 à 22h50

«Donner enfin une place à l'usager de la santé», et pour cela lui

conférer des droits. Mais aussi l'indemniser par le biais d'un «congé représentation» pour lui permettre de siéger dans les différentes commissions. Le former enfin. Bref, le reconnaître. Tel est le leitmotiv du rapport rendu public aujourd'hui par le secrétariat d'Etat à la Santé sur La place des usagers dans le système de santé. Une batterie d'autres mesures est également proposée pour mettre un peu de clarté dans la situation actuelle, caractérisée par la confusion. De fait, l'enjeu est d'importance. La place de l'usager dans l'objectif de modernisation du système de santé constitue la dernière étape, la plus délicate mais la plus nécessaire, de cette évolution. Comment faire fonctionner la démocratie sanitaire sur ses deux jambes? L'hôpital, c'est bien sûr du personnel, mais ce sont aussi des usagers qui ne se contentent plus d'être des «patients». A l'issue des états généraux de la santé, en juin, une mission avait été confiée au professeur Etienne Caniard, alors secrétaire du Comité national d'orientation des états généraux de la santé. Le but? Décrire la situation présente, et proposer des mesures. Statut reconnu. D'abord donc, l'état des lieux. Le constat de la mission est direct: paysage incertain, avec dominance du brouillard. A l'évidence, nous sommes en pleine mutation. Les usagers débarquent dans le monde épars des structures de santé, mais leur arrivée se fait de façon dispersée. Parfois sont co