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Libération

Brest: le concours de médecine recalé. Sept mois après, une des épreuves de première année doit être réorganisée.

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publié le 10 mars 2000 à 22h56

Rennes, correspondance.

«Indignation», «colère», «exaspération»: les 88 étudiants en deuxième année de la faculté de médecine de Brest ne savent pas trop comment traduire le sentiment d'injustice que leur inspire l'étrange décision du tribunal administratif de Rennes. Statuant sur un recours déposé par une étudiante recalée l'an dernier, le juge administratif a estimé hier que l'université de Bretagne-Ouest (UBO) devait réorganiser l'une des épreuves du concours organisé en septembre dernier pour sélectionner les étudiants admis à poursuivre leurs études de médecine.

Nouvelle correction. «Quand on a préparé un concours pendant deux ans, avec énormément de travail, des journées extrêmement longues et chargées, c'est une grande joie d'être reçu, souligne Lionel, 21 ans. Mais quand les résultats de ce concours sont sans cesse remis en question, ça finit par mettre un sérieux coup aux nerfs et au moral.» Cette décision confirme en partie celle que le tribunal de Rennes avait rendue le 23 septembre 1999, demandant la réorganisation de l'ensemble des épreuves de ce concours.

A l'origine de cette procédure, trois étudiants recalés lors des épreuves de juin avaient fait valoir que la double correction de rigueur pour l'épreuve de «santé communautaire» n'avait pas été respectée. Après quelques semaines de tergiversations et avec l'approbation du ministère de l'Education nationale, l'UBO décidait de procéder à une nouvelle correction de l'épreuve litigieuse. Encore fallait-il récupérer l