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Le GED, à la croisée de l'Etat et des associatifs.

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publié le 11 mars 2000 à 22h55

Le Groupe d'étude sur les discriminations (GED) est un groupement

d'intérêt public, créé en avril 1999 à l'initiative de Martine Aubry. Il associe les représentants des pouvoirs publics (13 ministères), les syndicats (de salariés et patronaux) et les associations (Ligue des droits de l'homme, Mrap, Licra, SOS-Racisme, Ligue de l'enseignement, Cimade). Il est doté d'un conseil d'orientation, présidé par le sociologue Philippe Bataille, qui réunit 16 scientifiques, historiens, juristes, sociologues, politologues, économistes ou démographes. Il est dirigé par Jérôme Guedj, issu de l'Inspection générale des affaires sociales et jeune vice-président PS du conseil général de l'Essonne.

«Le GED est la première structure créée par les pouvoirs publics sur les discriminations et le signe fort qu'ils s'y intéressent, estime son directeur. C'est aussi la reconnaissance du fait que l'Etat ne peut pas tout faire et qu'il faut partir du terrain, notamment du travail des associations. Il s'agit de permettre à une société mobilisée et un Etat exemplaire de se rencontrer.» Le gouvernement doit marquer son attachement à la lutte contre les discriminations lors des Assises de la citoyenneté, le 18 mars, en présence du Premier ministre. Le GED a trois autres chantiers sur le feu: la recherche de la preuve de la discrimination, la formation des fonctionnaires sur la question, les procédures d'attribution dans le logement social et la mesure des publics discriminés.

GED, 8-10, rue du Général-Renault