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Libération

Balkany rattrapé par l'affaire des HLM. L'ex-député-maire RPR de Levallois devrait être mis en examen ce matin.

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publié le 16 mars 2000 à 23h37

On croyait le feuilleton des HLM des Hauts-de-Seine définitivement

clos, voire autodétruit dans les armoires des juges de Créteil. Mais non, il y a une suite. L'ex-président de l'office HLM, Patrick Balkany, ancien député-maire (RPR) de Levallois, placé en garde à vue depuis mardi au siège de la brigade financière, devrait être présenté, ce matin, aux juges d'instruction Serge Portelli et Philippe Vandingenen, pour être mis en examen.

Cette vieille histoire a démarré en 1994, lorsque le juge Eric Halphen a perquisitionné au siège de la permanence électorale de Didier Schuller, conseiller général RPR et directeur de l'office HLM. Une manipulation invraisemblable autour du beau-père du juge - auquel une somme d'un million de francs avait été promise ­, avait abouti au dessaisissement d'Eric Halphen, puis, en 1995, au départ précipité à l'étranger de Didier Schuller. Schuller n'est pas réapparu depuis. En 1997, le journal Le Monde l'avait retrouvé, installé dans une villa à Paradise Island, aux Bahamas. Il jurait n'avoir pas «détourné un centime de l'office HLM». Et il accusait déjà son ancien camarade gaulliste Patrick Balkany. Balkany se désintéressait, selon lui, de la gestion administrative. «Ses préoccupations se limitaient, pour l'essentiel, à deux domaines, dans lesquels il se sentait particulièrement concerné, expliquait Schuller, il voulait savoir à quelles entreprises étaient attribuées les marchés, et il supervisait en personne l'attribution des logements et le recrute