Que va-t-il arriver à «Storm», 7 ans, le remuant pitt-bull de Joey
Starr, 32 ans? Son maître n'était pas là hier, quand le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) s'est penché sur cette question cruciale, y apportant une réponse inquiétante: «Remis à la SPA, qui pourra en disposer comme il en convient.» Le rappeur du groupe NTM a, quant à lui, écopé d'une amende de 1 000 euros (6 559 francs) pour n'avoir pas fait stériliser l'animal, qualifié de «chien d'attaque de catégorie un». Ainsi tombe la huitième condamnation de Joey Starr (Didier Morville de son vrai nom), dont la fréquence de fréquentation des tribunaux devient gaguesque.
Surbooké. Car là, en l'occurrence, le chanteur n'y est pour rien. D'ailleurs, il n'était même pas là, ce 14 février, surbooké entre ses journées en studio et ses nuits à la prison de Gagny (Seine-Saint-Denis) où il purgeait, dans le cadre d'un régime de semi-liberté, une peine antérieure , quand Storm a franchi la clôture, pourtant récemment surélevée, de sa propriété à Saint-Ouen (Saint-Denis). Direction le marché aux puces tout proche, où un colley (grand chien à poils longs et museau allongé) baguenaude alors gentiment avec sa maîtresse. Avec une impétuosité digne de son patronyme (storm signifie «tempête» en anglais), le pitt-bull croque le colley et ne lâche pas prise malgré l'attroupement, les gaz lacrymogènes, les coups de barre de fer et finalement la poubelle qu'il reçoit en pleine gueule. Il faudra un coup de feu (à blanc)