Toujours pas fatigués. La réunion qui s'est tenue vendredi entre les
cinq fédérations qui avaient appelé à la grève jeudi (1) s'est soldée par un nouvel appel à la grève, pour le 24 mars. On se retrouvera donc vendredi prochain pour une manifestation nationale autour des mots d'ordre déjà affichés: «Dégel de l'emploi public» et «résorption de l'auxiliariat avec création d'emplois statutaires».
Limites. Les organisateurs soulignent par ailleurs qu'en dépit des «signes d'une première écoute» exprimés par Lionel Jospin, ses propositions «comportent des limites évidentes: faiblesse et imprécision de la première mesure [un milliard de francs en urgence], pas d'annonce de créations d'emplois statutaires, rien sur la précarité, incertitude sur le sens et la portée de l'accord donné à une programmation pluriannuelle, rien sur l'amélioration du service public.» D'ici là, la pression devrait rester soutenue. Dans le premier degré, des grèves reconductibles sont déjà votées dans l'Aude, la Haute-Garonne, le Lot, l'Aveyron ou le Puy-de-Dôme. Mobilisation à géographie variable dans le second degré, qui rassemblera seul, dès le 21 mars, pour une manifestation organisée par le Snes (FSU). Soit trois jours avant ce rendez-vous du 24, qui n'est «la date de personne», selon un syndicaliste qui cherche à convaincre qu'aucune organisation n'impose sa volonté aux autres.
Trois minutes. Mêmes hésitations sur la confiance à accorder à Claude Allègre dans le cadre des «discussions» auxquelles Lionel