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Repères

L'attente du collectif budgétaire.

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publié le 17 avril 2000 à 0h02

Depuis le 15 mars, date à laquelle Claude Allègre a accepté d'ouvrir

des négociations avec les enseignants et parents d'élèves de l'académie de Montpellier, la situation a beaucoup évolué. Le ministre a changé, bien sûr, et trois autres départements (la Loire-Atlantique, la Seine-Maritime et la Haute-Garonne) demandent à leur tour des moyens supplémentaires. La proximité du collectif budgétaire, présenté le 26 avril en Conseil des ministres, fait craindre une nouvelle vague de contestation. Le comité de grève de l'Hérault, représentant les organisations syndicales du premier degré, a planché pendant une semaine sur un «dossier de revendications» remis en fin de semaine au recteur. Auparavant, les 650 écoles du département ont répondu à un questionnaire pour recenser leurs besoins. Selon les syndicats, il s'avère que l'Hérault a besoin de 928 postes. En février, le ministère envisageait d'en créer moins d'une centaine. La mobilisation reste relativement forte dans l'ensemble de la région. Selon l'académie de Montpellier, la demande porte, pour les 5 départements (Aude, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales et Lozère), sur près de 5 000 postes d'enseignants et de non-enseignants. «Nous sommes parvenus à trouver un consensus sur plusieurs objectifs, notamment sur l'amélioration de l'accueil des 2 ans en maternelle, l'augmentation des capacités de remplacement et un effort en direction de l'enseignement professionnel», assure toutefois Charles Pioch, proviseur médiateur au rectora