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Libération

Envolée de l'immobilier en 1999. Les logements anciens sont très prisés.

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publié le 20 avril 2000 à 23h59

La province s'est mise au diapason de la capitale. Les prix des

logements anciens ont connu partout une envolée courant 1999, selon les statistiques publiées par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) et par la Chambre des notaires de Paris. Mais pour rassurer les acheteurs, les uns et les autres se refusent à parler de flambée des prix, préférant évoquer un «simple rattrapage» consécutif à la longue crise des années 1991-1997. Voire. En un an, l'immobilier a entrepris une jolie grimpette: la hausse constatée pour 1999 est de 11,08% dans la capitale, soit huit fois l'inflation (1,3% l'an dernier). Par ailleurs, sur les grands appartements familiaux ­ denrée rare à Paris ­, les agents immobiliers avancent des hausses de 15 à 20%. Du coup, le prix du mètre carré atteint en moyenne 16 975 francs, avec une pointe à 27 252 francs dans le VIe arrondissement, le plus cher de la capitale. La banlieue n'est pas en reste: la hausse est de 16,5% à Levallois-Perret, de 12% à Neuilly-sur-Seine, ou encore de 10% à Asnières. La tendance n'épargne pas la province, même si les prix y sont en moyenne moitié moindres. La Fnaim fait état d'une progression de 9,6% par an. C'est surtout la maison individuelle qui a tiré les tarifs (+ 12,6%), alors que les appartements se sont montrés plus sages (+6,3%). Mais déjà les conséquences de ces hausses se font sentir: notaires et agents immobiliers constatent un petit ralentissement des transactions depuis fin 1999. Preuve que les ménages ne so