Les internes sont de retour à l'hôpital. La grève est finie. Et pour
de bon. Après le syndicat des internes en médecine générale, c'est au tour du syndicat des internes en spécialité d'accepter l'accord mis au point avec le ministère de la Solidarité. Et de reprendre ce mardi matin le chemin des services hospitaliers. L'Intersyndicale nationale des internes (en spécialité) des hôpitaux (Isnih) et le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) ont considéré que le relevé de décisions, négocié tout au long de la semaine avec le ministère, était satisfaisant.
«L'Etat reconnaît enfin que nous sommes des médecins à part entière qui participent aux soins hospitaliers», a estimé ainsi Romain Nieuviarts, secrétaire général de l'Isnih: «Nous voulons être considérés comme des médecins, ce que nous sommes dans les faits, et non pas comme des stagiaires en entreprise» (Libération du 28 avril). Le protocole d'accord prévoit un «repos de sécurité» (d'une durée de onze heures), après vingt-quatre heures de travail continu, c'est-à-dire une journée de travail suivie d'une nuit de garde. Un délai de trois ans est néanmoins prévu pour la mise en place généralisée de ce repos. Le texte prévoit toutefois que «des créations de postes supplémentaires sont nécessaires dans le cadre de la mise en oeuvre» de ce repos. En matière d'astreintes, (périodes pendant lesquelles l'interne peut être appelé pour venir à l'hôpital), le texte prévoit à partir du 1er juin l'extension pour les intern