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Libération

HLM: Gayssot trouve des renforts à droite. La loi Gayssot impose aux villes au moins 20% de HLM.

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publié le 19 mai 2000 à 1h05

Tous les maires de droite ne sont pas allergiques aux HLM. Certes,

jusqu'à présent, on avait surtout entendu ceux qui sont hostiles à la loi de solidarité et de renouvellement urbain (SRU) dont le Sénat a achevé l'examen en première lecture hier (lire ci-dessous). Eric Raoult (RPR, Le Raincy) était monté au créneau, avec son style bulldozer, pour pourfendre l'article 25 qui fait obligation à toutes les communes d'avoir au moins 20% de logements sociaux sur leur territoire d'ici vingt ans. L'ancien ministre délégué à la Ville avait inondé sa commune de tracts caricaturaux mettant en garde contre «le bétonnage» et «l'insécurité» que représenteraient les HLM. A l'Assemblée, Jacques Myard (député-maire RPR de Maisons-Laffitte), et Gilles Carrez (RPR, Le Perreux-sur-Marne), en avaient rajouté sur le même ton.

Mais ces élus de l'opposition représentent surtout des communes résidentielles. «Moi je n'ai pas envie que mon mouvement politique soit uniquement identifié à ce type de villes. La droite est aussi présente dans des communes populaires» affirme Pierre Fond, le maire RPR de Sartrouville (Yvelines) qui compte 40% de logements sociaux. Récemment, il a tenu à mettre les choses au point, par le biais d'un communiqué au titre évocateur: «Pierre Fond dit OUI à la loi Gayssot». Dans son texte, il explique qu'il refuse de s'«associer aux critiques des maires (de droite, ndlr) de l'ouest parisien». Et de développer un argumentaire, dont bien des élus communistes de la banlieue nord de P